Histoire de table #5 (…ou la cinquième patte)

En escadron
7 au total,
grandes comme des ptérodactyles
Je ris de joie
de voir passer des oies
Humains
Qui s’accrochent
Puis se dérochent
Pour polir des milliards de pierres
Jusqu’au grain de sable
terminal
Il est haut de quatre étages
Ses feuilles magnétisées
murmurent dans l’ombre
Un passant s’arrête
pour écouter…
Cris, dans le ciel pur,
d’un couple d’oies
Leur vol lourd et bas entraîne mon vélo
et je rase les fontaines
en riant
Un triangle d’oies
volent dans ma fenêtre,
si près, si bas
que la pointe perce mon coeur
de joie
Les pies en costume de majordome
font péter des molécules d’air
et les pigeons gloutons,
bouffent des frites mayonnaise