Chez le boulanger, je commande deux baguettes (des pains français comme on dit en Belgique). Il est tard, il fait noir et j’ai faim. Je salive devant les pâtisseries et autres gâteaux croustillants et crémeux.
- Autre chose, Madame ?
Ah ! Vil tentateur. Il a surpris mon regard vorace sur ses pâtes dorées.
- Oui, je voudrais deux chouquettes.
- Désolé mais ça se vend par dix.
- Alors je n’en prends pas sinon je vais tout manger !
Tant pis je croquerai un morceau de pain pour calmer le monstre qui aboie dans mon estomac.
- Ça fait trois euro cinquante, Madame !
Je lui tends la monnaie. Il me tend un sachet.
- Et une chouquette pour la route !
Son grand sourire éclipse sa toque blanche, rebondit sur mon visage, m’ouvre les lèvres en un merci confus et joyeux.
Heureuse j’enfourche mon cheval d’acier en mordant dans ma chouquette. Le boulanger me fait un signe complice de sa vitrine illuminée.
Malicieux le commerçant 👌
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j’adore ces petits récits de surprises chaleureuses (et miam, une chouquette :) ) !
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Un boulanger semeur d’espoir
et puis une dame lune
le sourire et la pâte aux lèvres
enfourchant son cheval d’acier…
C’est au moins aussi bon pour l’âme
que le sont pour un p’tit creux
des caramels et des chouquettes…
un tendre merci fanfrelune
(aussi tendre qu’une chouquette)
pour tes caresses de prune…
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Merci douce amie ;o)
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je devine que tu l’as doublement savourée!
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;o)
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Ca c’est un marchant comme on les aime
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