Il faisait exprès le détour, le vieux.
Pour y voir ce paysage
qui lui rappelait son enfance
quelque part au Colorado –
jusqu’aux visages dans les montagnes
qui jadis le faisaient rêver.
Inquiet à la pensée qu’un jour
son plaisir puisse disparaître,
il avait contacté la ville…
« Je l’accrocherais dans mon salon »…
Mais on s’était moqué de lui.
C’est ainsi qu’une belle nuit,
le vieux prit sa boîte à outils
et se pointa à pas de loup
à une sorte de rendez-vous.
Tourne-coeur et tourne-boulon,
cette nuit-là,
le vieux rentra à la maison
avec de quoi rêver tout bas.
…
C’est génial ce texte parce que j’y suis retournée exprès pour le prendre en photo. je l’avais repéré en allant à l’hôpital et j’étais pressée. J’y ai pensé et repensé puis me suis décidée. J’avais peur que le panneau soit recouvert d’une affiche. Non toujours là, en pleine avenue, passages piétons et voitures, ma fenêtre d’évasion. Ce que tu ne perçois pas sur la photo c’est qu’il s’agit d’un panneau mobile, je pourrais l’emporter sur mon dos (euh peut-être) mais plus fort c’est une image multicouche composée de papiers, plastiques, feuilles et frigolite (je ne suis pas sûre d’en avoir fait l’inventaire). A la première rencontre , une image en 2D. A la deuxième, 3D. A la troisième pê la quatrième dimension…
Je voudrais que tu vois mon sourire en ce moment…
Et puis oui, vraiment, il est frappant ce panneau. Et je n’ai pas de mal à m’imaginer vivre la même histoire que toi, c’est-à-dire le voir sans le photographier – et y penser et repenser, pour finir par y retourner…
J’aime voir à travers tes yeux. Bises, Fanfrie.
Waouh, magnifique.. Sourire et des biz’douces, ma belle
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Génial, j’adore.
La vie urbaine ;)
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aRt involontaire n°28
{section bris & paysage}
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Etonnant, non. ? Ça a l’air plat, c’est bourré de matériaux divers, même de la frigolite !
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mais c’est l’affiche du Désert des Tartares !!!
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Il faisait exprès le détour, le vieux.
Pour y voir ce paysage
qui lui rappelait son enfance
quelque part au Colorado –
jusqu’aux visages dans les montagnes
qui jadis le faisaient rêver.
Inquiet à la pensée qu’un jour
son plaisir puisse disparaître,
il avait contacté la ville…
« Je l’accrocherais dans mon salon »…
Mais on s’était moqué de lui.
C’est ainsi qu’une belle nuit,
le vieux prit sa boîte à outils
et se pointa à pas de loup
à une sorte de rendez-vous.
Tourne-coeur et tourne-boulon,
cette nuit-là,
le vieux rentra à la maison
avec de quoi rêver tout bas.
…
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C’est génial ce texte parce que j’y suis retournée exprès pour le prendre en photo. je l’avais repéré en allant à l’hôpital et j’étais pressée. J’y ai pensé et repensé puis me suis décidée. J’avais peur que le panneau soit recouvert d’une affiche. Non toujours là, en pleine avenue, passages piétons et voitures, ma fenêtre d’évasion. Ce que tu ne perçois pas sur la photo c’est qu’il s’agit d’un panneau mobile, je pourrais l’emporter sur mon dos (euh peut-être) mais plus fort c’est une image multicouche composée de papiers, plastiques, feuilles et frigolite (je ne suis pas sûre d’en avoir fait l’inventaire). A la première rencontre , une image en 2D. A la deuxième, 3D. A la troisième pê la quatrième dimension…
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Je voudrais que tu vois mon sourire en ce moment…
Et puis oui, vraiment, il est frappant ce panneau. Et je n’ai pas de mal à m’imaginer vivre la même histoire que toi, c’est-à-dire le voir sans le photographier – et y penser et repenser, pour finir par y retourner…
J’aime voir à travers tes yeux. Bises, Fanfrie.
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